mercredi 21 avril 2010

Le sacrilège du jambon-pâtes

Je ne vais pas faire la fine bouche. Les plats préparés, achetés en supermarché, nous y avons tous goûtés. Réminiscence de notre vie d'étudiant puis réalité de notre vie d'urbain actif pressé : il y a toujours une petite boîte plastifiée planquée dans un coin du frigo ou du congélo qui attend sagement d'être trouée et micro-ondée. Elle dispute, dans notre coeur et notre estomac, la même place que l'incontournable jambon-pâtes. 

Elle se planque derrière les produits frais mais elle est là, signe de notre paresse passagère. Pour nous déculpabiliser, les grands manitous du marketing ont eu la géniale idée de proposer des plats tout faits mais qui se veulent compliqués, exotiques ou impossibles à réaliser rapidement : cuisse de canard confite et haricots borlotti, pot-au-feu bœuf carottes, Saint-jacques au lait de coco, ect...  Et ça marche : je vous conseille les crevettes à l'indienne sur lit de lentilles corail d'une grande marque de surgelés.

Les choses étaient donc claires dans mon esprit : d'un côté mon  plat préparé qui sort un peu de l'ordinaire et de l'autre, mon jambon-pâtes ancestral. Jusqu'à ce que je tombe nez-à-nez avec ça :



Sacrilège ! Me voilà perdue, pédalant dans la semoule, avec cette question qui depuis hante mon esprit :  qui est à ce point paresseux qu'il décide d'acheter "tout-fait" son jambon-pâtes ???

lundi 12 avril 2010

Le PDG de France Telecom et ses recettes anti-stress


Va falloir que le nouveau boss de France Télécom, Stéphane Richard, assure après une couverture pareille ! 

 La Une osée de Management de Mars 2010 sur Stéphane Richard, PDG de France Télécom
(Merci à David Abiker pour la photo) 

Le parquet de Paris a décidé, aujourd'hui même, d'ouvrir une une information judiciaire sur la série de suicides dans l'entreprise - 48 cas depuis 2008...  Il s'appuie notamment sur le récent rapport de l'inspection du travail qui pointe la politique de réorganisation  et de management de l'entreprise, ainsi que ses effets sur la santé physique et mentale des salariés.
Espérons que Stéphane Richard sache effectivement "affronter la pression au quotidien".